mercredi 27 octobre 2010

Quoi? Pilote d'Essai / Où? Edwards AFB, Désert de Mojave, Californie.

Vous commencez à le savoir maintenant, je suis un garçon, et comme beaucoup de garçons, je voue une passion pour les avions.

Et la mecque pour les avions, c'est la base aérienne d'Edwards, dans le désert de Mojave, en Californie.

là:


Agrandir le plan

Déjà, ça fait une bonne raison pour revoir la Californie.

C'est à Edwards AFB que tous les records on été cassés:
Mur du Son pour Chuck Yeager le 14 octobre 1947 à bord de son Bell X-1.
Record d'altitude à 95.935,99 mètres pour Robert White en 1962 à bord de son X-15.

C'est à Edwards que tous les prototypes les plus improbables ont été testés.
Supersabre, F-14 Tomcat, SR71 Blackbird, Navette Spatiale, Northtrop B2 (la pièce de tétris volante..) F-117 Nighthawk (le premier avion invisible officiel...) des jets, des bombardiers, des ailes volantes...

A Edwards, on trouve le Dryden Flight Research Center de la NASA.

C'est là que l'agence spatiale américaine, en utilisant une flotte démentielle mise à sa disposition, met au point des dispositifs tous plus incroyables les uns que les autres: réduire le son lors du passage en vol supersonique (en gros, casser le mur du son sans poser de questions et surtout sans faire de bruit...) mise au point de nouveau carburants qui ne prennent pas feu lors des crashs aériens, les véhicules d'alunissage des missions Apollo de l'époque, etc, etc...

Exemple en vidéo des prouesses de ce centre de recherche de rêves...



Edwards AFB, c'est aussi là que se passe presque tout le film l'étoffe des héros (the right stuff) un de mes films préférés du monde avec ses scènes d'anthologie et son casting de dingue.

le meileur film sur les pilotes d'essai et cette période bénie où l'on pouvait tester tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi) et envoyer des tas de pilotes au tapis..




Alors, comme pour le métier d'astronautes, j'ai quelques handicaps pour devenir pilote d'essai et risquer ma vie à bord d'engins révolutionnaires utilisant une technologie avancée secrète d'origine extra-terrestre (après tout, la zone 51 n'est pas loin...) comme : des lunettes et des difficultés de compréhension de la physique des fluides, des notions assez précaires d'aérodynamisme et le vertige.

Mais enfermez Moyen, un dingue de films et de musiques avec son pote Fred, dingue de films et de SF itou dans une salle de montage et les deux lascars se retrouvent vite là-haut, à fendre l'air et les nuages...

samedi 16 octobre 2010

Quoi? Critique de Cinéma! / Où? Hollywood, for sure!

Il est évident que j'aime le Cinéma.

A une époque, j'aurais dit que je VIS cinéma, mais je me suis nettement calmé quand même, histoire de tenter d'avoir une vie sociale un tantinet intéressante et active.

Donc, oui, j'adore le cinéma.

Et j'avoue avoir ressenti des frissons indescriptibles il y a quelques mois quand avec les amis, on s'est retrouvés devant tout ça:




(oui, le truc blanc en haut à gauche, c'est la bannière hollywood, ce n'est pas une bâche. -on est beaux avec les amis, non?- )

Et le meilleur moyen pour vivre en Californie, voir des films tous les jours et être payé pour ça, c'est de devenir un grand critique de l'envergure de Pauline Kael ou Harry Knowles.

Et je vais donc en profiter pour vous dresses mon top 10 (presque) absolu des films de ma vie.

Sans Ordre particulier, ces dix-là sont tout en haut et ne se disputent pas la place de chef, ils sont tous le chef...

Jaws de Steven Spielberg.


Parce que toutes les scènes sans le requin sont géniales.
Parce que Robert Shaw, Richard Dreyfuss et Roy Sheider sont extraordinaires de vérité.
Parce que le monologue de Quint, le chasseur de requins, sur l'histoire du USS Indianapolis mériterait un film à lui tout seul.
Parce que Spielberg n'a que 28 ans quand il réalise ce film.
J'en ai 31 et je rôte des bières et je mange des chips en regardant des mauvais films en boucle.




La Leçon de Piano de Jane Campion

C'est difficile de parler de ce film sans que je chiale ma race comme une grosse lopette que je suis.
Les acteurs sont incroyables (Holly Hunter, Sam Neill en tête.) la musique est magique, la mise en scène est simple mais transmet des idées et des émotions fortes à chaque image.
Tout sens les antipodes.
Ce film m'a fait comprendre comment la mise en scène pouvait transcender une idée simple mais chouette pour en faire quelque chose de vraiment beau.




La Rose Pourpre du Caire de Woody Allen

J'aurais aussi pu mettre Annie Hall ou Manhattan ou Annah et ses soeurs, mais je crois que la rose reste une des plus belles choses que j'ai vu dans un écran de télévision. (non, je ne l'ai pas vu au cinéma, hélas...)
Un film drôle, touchant, d'une poésie incroyable, un rêve couché sur pellicule.




Les Affranchis de Martin Scorsese

Le cinéma dans ce qu'il peut proposer de total.
On a un scénario brillant, un casting à tomber par terre, une mise en scène qui ne laisse aucun répit sur 2h30 (c'est simple, on ne voit pas le temps passer) une bande-son hallucinante, un montage d'une modernité absolue.
Le film qui vous rappelle que le cinéma, c'est raconter une histoire.




Chantons sous la pluie de Stanley Donen

Parce que souvent, j'aimerais que la vie ressemble à une comédie musicale, qu'on dise que l'on s'aime en dansant, que l'on chante sa tristesse et que les rues soient en technicolor.
Un film qui devrait être remboursé par la sécurité sociale. Point.




Terminator 2 de James Cameron


Une de mes plus grosse claque cinématographique.
Vu au cinéma, il y a bientôt 20 ans (!!) et ma vie a commencé a changer.
James Cameron nous montre que l'on peut avoir de l'ambition dans le divertissement.
Une ambition technique et visuelle, bien sûr, mais aussi l'ambition de ne pas prendre les spectateurs pour des idiots et leur proposer un film d'action qui raconte quelque chose, qui partage une vision de la technologie et une réflexion sur l'utilisation que nous en avons....




La Vie est Belle de Franck Capra

Un film qui donne la foi.
James Stewart est un acteur extraordinaire et il le prouve encore ici.
Tout ce film est un tour de magie qui ne finit jamais.
Une bulle de champagne qui ne disparaît pas.




The Party de Blake Edwards


Comment le folie peut prendre le contrôle et transformer notre vie.
Peters Sellers est immense et Claudine Longet est merveilleuse.
Je suis sur que rire prolonge la vie.
Avec ce film, vous serez centenaires...




Voyage au bout de l'enfer / Michael Cimino


Il n'y a pas grand chose à dire sur ce film hormis que pour moi, il est parfait.
La classe ouvrière, l'usine, la guerre, la religion, la chasse, l'amitié, le pays, l'amour.
Michael Cimino a tout mis dans son film et depuis, les autres rament...




Et pour faire la dixième roue du carosse, je mettrai tous les Pixars, le Géant de Fer et Le Livre de la Jungle.
Des films d'animation qui m'aident à être un adulte...




Voilà mon top 10.
Des films qui m'accompagnent qui m'aident à faire de moi ce que je suis et ce que je voudrais être.

Et pas loin derrière se bousculent Un Tramway nommé désir, Sur les Quais, parce que Brando quand même, Un Jour Sans Fin, chef d'oeuvre de Harold Ramis, Shaun of the Dead, SOS fantômes, Le Bon, la Brute et le Truand, Indiana Jones, Au Nom du Père de Jim Sheridan qui me fait chialer toutes les larmes de mon corps, Zombie de George Romero, Coup de Foudre à Notting Hill et Love Actually, The Thing, New York 1997 et Halloween de John Carpenter, Rio Bravo, La Horde Sauvage, Spinal Tap, Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au Paradis, SOS fantômes, La trilogie du Seigneur des Anneaux et Bad Taste et Braindead et The Frighteners et Heavenly Creatures et King Kong et Forgotten Silver (oui, Peter jackson est  un génie...) et Breaking the Waves un des films les plus regardable de Lars Von trier, du Tsui Hark, du Peckinpah, du Scorsese, La Maison du Diable de Robert Wise et évidemment La Nuit du Chasseur.

Et peut-être un bon millier d'autres...




Et j'attends vos TOP 10 dans les commentaires avec impatience, les amis!!!

mercredi 22 septembre 2010

Quoi? Magicien / Où? Las Vegas, pardi!

Ce n'est plus un secret pour personne, je suis fasciné par les mystères, les codes, les secrets et le bizarre.

Donc j'aime la magie.

Enfin, un peu.

Oui, c'est vrai, c'est kitsch, ces mecs qui font de grands gestes kabbalistiques avant de faire apparaitre une fille en bikini dans une boîte tronçonnée en petits bouts (et transpercée de part en part de sabres tranchants) ou qui vous annoncent sans sourciller qu'ils ont percé le secret de la lévitation que seul un peuple d'intrigants caché au fond de l'hymalaya connaissait.

Mais moi j'aime (presque) bien.

Et qui dit Kitsch, dit Vegas.

Donc je me dis que moi aussi je pourrais remuer les bras très très fort en psalmodiant des formules obscures seulement connues de moi (et d'un peuple d'intrigants isolés au Népal, donc) pour faire apparaître des filles en bikini. (en une seule phrase, je viens de décrire le job de mes rêves...)

Et puis je crois qu'il n'y a qu'à Vegas que l'on peut faire croire à des touristes en short qu'une bougie accrochée à une canne à pêche, c'est de la maaaaaagie....



J'apprends deux-trois trucs de papous anthropophages d'une île lointaine, j'accroche une rose à une canne à pêche sur un fond de Sinatra et hop, millionnaire.



Ou alors, je peux avoir tellement la classe avec les cartes que je passe en conférence TED (et ça, croyez-moi, c'est la classe...)

jeudi 1 juillet 2010

LE CHALLENGE POUR MOYENMAN

Amis, lecteurs, anonymes, voici un challenge que je vous soumet.

Vous savez que je rêve d'aventure, de mystères, de magie, de merveilleux et d'étrange.

Mais pour tout voyage fantastique, il faut un guide touristique.

Ety j'ai toruvé le mien, c'est le numéro de WIRED, la meilleure revue du monde que l'on ne trouve (hélas) qu'aux USA, de Décembre 2004 avec James -Roi du Monde- Cameron pour rédacteur en chef.

Et le titre annonce la couleur: The New Age of Exploration.

Paf, d'emblée, ça me donne envie et ça me fait rêver.

Mais problème, je n'arrive pas à trouver où le commander sur internet.

Le site de Wired (wired.com) ne permet pas de commander des anciens numéros et je ne l'ai pas trouvé sur les sites comme EBay ou Amazon.

Alors je vous lance un défi digne des grands explorateurs que vous êtes, amis de moi?

En plus, mon anniversaire est dans deux jours (oui, le trois) et ma fête est aujourd'hui (oui, le un)

Le premier (ou la première) qui me trouve ce numéro mythique et qui me l'envoie chez moi à mon adresse (je la donnerai à celui -ou celle- qui aura trouvé le mag sur son e-mail perso) aura droit à:

-un pack de bière.
-Ma reconnaissance éééééternelle, comme diraient les martiens à trois yeux de Toy Story.
-Une chansondujour dédicacée spécialement.
-Un roulage de pelle si vous êtes une première, une claque dans le dos si vous êtes un premier.
-Un numéro de Voici en échange.
-Un accès VIP à mes prochaines aventures (en gros, un pied à terre pour des vacances si jamais je poursuis mon aventure dans un pays étranger...)
-L'assurance d'avoir été une aventure capitale dans ma Grand Aventure de Moyenman....

Voilà la couverture du Mag:



Je continue ma chasse tel Indiana Jones à la recherche d'un manuscrit précieux, et vous mes amis, je vous souhaite bonne chance et bon courage si vous acceptez cette quête....

mardi 22 juin 2010

Quoi? : Plongeur Offshore / Où? : Plates-formes de forage, structures immergées, ports.




Vu que je nage pas trop trop mal pour un individu dont le coefficient de sportivité se rapproche de l'Autruche arthritique saoule, je me suis assez vite intéressé à la mer et à tout ce qui navigue autour, du surf à la découverte des bords de mer avec un masque, des palmes et un tuba, en passant par le bateau et les bikinis.

Et quitte à chercher de l'aventure, je me dis que faire plongeur offshore et travailler au contrat aux quatre coins de la planète, à faire des réparation et de la maintenance sur des structures immergées pharaoniques et cyclopéennes, ça doit être sympa.

ça paye pas trop mal, sauf si vous bossez en ce moment chez BP (et en plus, chez eux, c'est salissant) on voit du pays, c'est un peu d'aventure et d'exotisme, on croise des anomaux pas communs dans les profondeurs et on peut se vanter de faire un métier complètement hors-norme.

Bien sûr, il y a quelques inconvénient inhérents à ce genre d'activité, comme les morts violentes écrasé sous un sous-marin nucléaire ou une poutrelle de 200 tonnes, les embolies gazeuses, les attaques cérébrales dues à une erreur dans la composition du mélange gazeux que l'on respire à des profondeurs indécentes, l'ivresse des profondeur qui vous rend tout maboul et vous fait croire que le fond de l'océan, c'est le ciel bleu, les problèmes de décompression subite, les explosions diverses, les incendies, les naufrages, la visibilité qui se limite à vos mains juste devant votre visage et sans parler des problèmes de fuites dans le casque de votre scaphandre:


(je vous dit pas, quand un truc comme ça se remplit d'eau à 60 mètres de profondeur, ça doit faire drôle, au début, et mal, ensuite.)


Mais franchement, faire un métier à risque pour éblouir les filles, voir du pays, rencontrer des gens, travailler dans un milieu hostile et inconnu comme une planète lointaine (l'Océan, ça reste mystérieux, angoissant et fascinant) moi, ça me donne envie.

C'est pour ça que je tanne mes collègues pour apprendre à souder à l'arc.




Et aussi parce que quand même, je suis un gros fan d'Abyss...


samedi 29 mai 2010

Quoi? : Conducteur de Road Train / Où? : Australie

Bon, après des prétentions d'ordre cosmologiques, je me dis qu'il est temps maintenant de redescendre sur terre.

En Australie, même

Ah, voilà de l'aventure, l'Australie, les antipodes, l'île-continent, les kangourous, les koalas et Taz...

Vous le savez, L'Australie est tellement vaste qu'il arrive fréquemment que l'on soit obligé de faire plusieurs centaines de kilomètres dans l'Outback avant de tomber sur une ville.

Du coup, pour optimiser le convoi de marchandises et rentabiliser des voyages de 800 kilomètres dans un milieu hostile, les transporteurs australiens ont décidé de développer le transport routier à une échelle démesurée.

Les Road Trains (trains de la route, vous avez deviné).

Un Road Train ressemble à ça:



ou ça:



Donc oui, c'est long (jusque 60 mètres pour certains) c'est lourd (100 tonnes et au-delà) et c'est puissant.

Du coup, il y a une réglementation très stricte pour ces convois dignes du salaire de la peur.

Les véhicules à deux remorques (ou B-Doubles) sont autorisés sur la plupart des routes à l'exception de certaines zones urbaines.

Les Road Trains à 3 ou 4 remorques se croisent dans l'Ouest de la Nouvelle Galles du Sud, dans l'Ouest du Queensland et dans les Territoires du Nord.

Darwin est la seule grande ville au monde à autoriser des camions à trois ou quatre remorques à moins d'un kilomètre de son quartier des affaires (central business district)

La Tasmanie n'autorise aucun Road Train sur ses routes.

Ben oui, je me renseigne.

Avec des mensurations aussi hors-normes (50 mètres de long, 100 tonnes, une puissance de supertanker) je vous laisse imaginer l'inertie d'un tel engin et je peux déjà vous dire qu'il faut oublier les freinages d'urgence.

En gros, il faut entre 800 mètres et 1 kilomètres pour s'arrêter, du coup les dommages collatéraux divers (kangourous, wallabies, bétail, lapins, aborigènes, coyotes, autruches) doivent être sacrément nombreux.
D'où les pares-buffles anti-dinosaures installés pour transformer les camions en char-d'assaut-rouleau-compresseur.

Et si il y a un danger sur la route, mieux vaut essayer de l'éviter plutôt que de vouloir s'arrêter, mais j'ai des légers doutes sur la stabilité et la manoeuvrabilité d'un tel engin.

Bon, j'ai conduit un 4*4 dans la vallée de la mort, alors un camion de 100 tonnes au milieu d'un des régions les plus hostiles de la planète, c'est de la rigolade.

Je ne voue pas forcément de passion particulière pour les camions et je vous avoue que la perspective de convoyer des couches pour bébé entre Dijon et Valenciennes me fait vachement moins kiffer que de transporter de la dynamite (ou du charbon, c'est bien aussi) dans les paysages de désolation de l'Outback Australien.

Alors je récapitule.

Points "Pour":

-C'est l'Australie, et l'Australie, j'en rêve.
-Une activité assez solitaire. Deux maximum, c'est pas mal.
-14 heures de route par jour sur la lune, ça permet d'en prendre plein les yeux (et plein les oreilles si Miss-E m'accompagne pour me chanter in the death car...)
-l'Aventure. Quand même, des paysages de rêve, un peu de danger, un esprit far-west, un surnom de cibiste à me trouver (middleman?) des rencontres improbables dans des coins surnaturels.
-pas de code de la route. C'est tout droit.


Points "contre":

-dangereux, quand même. Les risques d'être exposé à une mort violente ou douloureuse sont là. Brûlé dans l'explosion du convoi, écrasé au fond d'un ravin, dévoré par des diables de tasmanie, découpé en rondelles par un psychopathe de l'Outback, éventré par un razorback, canardé par Mad Max, desséché sous un soleil radioactif, mort de faim perdu au milieu de nulle part, noyé sous un torrent apparu instantanément sous une de ces pluies de fin du monde de la saison humide, etc, etc...
-un code de la route étranger à apprendre (au carrefour, je pense avoir la priorité avec mon bahut, sinon, j'écrase tout le monde)
-C'est physique, et avec mon gabarit je risque une hernie instantanée en changeant une roue.
-C'est solitaire et trop longtemps, ça pourrait rendre dingue. Deux, ce serait bien. (surtout si Miss-E m'accompagne pour me chanter "in the death car")





Voila, alors, ami lecteur, à vous de voter dans les commentaires, OUI ou NON, Moyenman doit-il se lancer dans une carrière de routier du down under?

vendredi 28 mai 2010

Quoi: Chercheur en Physique pour découvrir la particule (et le champs) de Higgs / Où: Grand Collisionneur de Hadrons, CERN, Frontière Franco-Suisse

Je vous disais la nécessité selon moi de continuer à avoir des programmes spatiaux afin de garder intacte notre capacité d'émerveillement et notre faculté à toujours partir en quête, en découverte, en exploration.

Voici quelque chose d'extraordinaire qui pourrait très bien résumer cette idée et qui me fascine car cela nécessite en plus d'une ingénierie hors-norme, une capacité à se représenter un état de la matière d'une complexité extreme.

C'est bien simple, je n'ai rien compris.

Mais j'adore.

Si j'avais été un peu plus intelligent, j'aurai peut-être pu faire astronaute ou partir à la recherche de la Particule (le Boson, pour être précis) de Higgs.

Qu'est-ce que c'est un Boson?
Non, ce n'est pas un clown.

Le Boson de Higgs est une particule qui n'a pas encore été découverte mais dont on a deviné l'existence.

Pour résumer (et si je ne me suis pas trompé, si il y a des chercheurs en Physique des Particules ou en Physique Quantique parmi vous, n'hésitez pas à me corriger, hein?) pour résumer, donc, le Boson de Higgs est une particule qui aurait donné leur masse à d'autres particules.

Bon, déjà, je m'arrête et on analyse, parce que j'ai déjà la tête qui tourne.

On décortique.

Bon, on est dans l'Univers.

Notre Univers, donc, c'est-à-dire les planètes, les soleils, les étoiles, la terre, les oiseaux, les fleurs, nous, tout, quoi est constitué de molécules, qui sont constituées d'atome, qui eux-même sont constitués de particules (comme des neutrinos, des quarks et les electrons et des trucs comme ça) et ces particules interagissent entre elles grâce à des forces (comme la gravité.)

Et toute cette physique des particules est régie par une chose merveilleuse, une équation toute simple (l'équivalent des lois de newton si vous voulez, mais à l'échelle de la physique des particules)

Et là, je fait une pause de 20 minutes pour essayer de comprendre ce que je viens d'écrire, ça commence à devenir du chinois...

Bref, ce régime qui sous-tend toute cette organisation des particules est appelé "le Modèle Standard".

C'est bien, c'est simple et on comprend tout de suite que c'est la base.

"Modèle Standard"

Là où ça se complique, c'est que cette équation en question ressemble à ça:




Hop, deux Aspirines avant de repartir.

Bon, vous voyez c'est super clair et surtout, si j'ai bien compris l'article de fou que j'avais lu, il y a un super problème.

Vous voyez les H dans l'équation?

C'est la fameuse particule de Higgs, qui n'a pas encore été découverte, donc.

Donc cette équation, théoriquement censée expliquer le fonctionnement de l'Univers ne peut pas être encore résolue.

Donc cette équation est une prédiction.

C'est pour cette raison que nous avons construit (enfin, je dis nous, ce sont plutôt des scientifiques et des ingénieurs à l'intelligence limite paranormale.) le Grand Collisionneur d'Hatons.

ça:



Vu de l'interieur, c'est ça et oui, c'est monstrueusement grand:



Un accélérateur de particules gigantesque de 26,659 km de circonférence (c'est très précis) qui propulse des protons à 99% de la vitesse de la lumière afin de mettre en évidence l'existence d'un bozon.

Je trouve ça fabuleux.

Et vous me demanderez sans doute à quoi ça sert de découvrir un bozon?

Ben je crois que découvrir comment fonctionne notre Univers est une assez bonne réponse, non?

Je vais essayer de vous raconter une histoire.

Une histoire que je trouve aussi belle que les grands récits de Genèses de l'Inde Sacrée et son Mahabarata, aussi belles que les récits du Nord Glacé et ses Mythes terribles.

Une histoire qui commence au Big Bang, il y a 13,7 Milliards d'années.
Création de l'Univers, Boum!
L'univers est très chaud et très dense, il est plus petit qu'un atome.
Un million de milliard de milliard de milliard de milliardème de seconde plus tard, il commence son expansion et la gravité se sépare des autres forces.

Là, il commence alors une expansion exponentielle (l'inflation.)

Et dans le premier milliardème de seconde, le champs de Higgs entre en action et les quarks et les gluons et les électrons qui nous constituent ont acquis de la masse.

Et l'Univers continue de s'étendre et de refroidir.

Et au bout de quelques minutes, il y a eu de l'Hydrogène et il y a eu de l'Hélium.

C'est tout.

75% d'Hydrogène et 25% d'Hélium.

Et ça continue pendant 300 millions d'années.

A ce moment, l'Univers est devenu suffisamment grand pour être transparent à la lumière.

Alors la lumière a commencé à parcourir l'Univers.

Les premières étoiles arrivent au bout de 400 millions d'années et alors l'Hydrogène et l'Hélium, sous l'activité formidable de ces étoiles primitives commencent à se transformer en éléments plus lourds.

Carbone/Oxygène/Fer

Ces première générations d'étoiles, arrivées au bout de leur carburant vont exploser en supernovas, éparpillant des éléments aux quatre coins de l'Univers.

des éléments qui vont former des milliards d'étoiles, des planètes...

Et sur au moins l'une d'elle, L'Hydrogène et L'Oxygène vont donner naissance à de l'eau.

Et une vie primitive va se développer.

Pour finalement que nous arrivions à une espèce évoluée qui se tiendra debout et laissera son empreinte au fond d'un torrent asséché il y a 3,5 millions d'années


ou sur un autre monde il y a 40 ans.



Une espèce qui laisse de la littérature, de la peinture et de la musique, qui invente l'architecture et les sciences.

Donnez 13,7 milliards d'années à de L'Hydrogène et de l'Oxygène et ils vous donneront ce résultat.


Ce qui est incroyable dans la physique des particules, c'est que plus on retourne dans le passé, plus l'Univers est simple.
Les choses se complexifient bien après.

Moi, c'est l'inverse, plus je vois vers l'avenir et plus je sens que les choses vont se simplifier...
(la foi, les enfants...)

Je ne suis pas en train de dire que je veux devenir chercheur en Physique des Particules en reprenant des études bien trop compliquées pour moi.

Je suis en train de me dire que j'aimerai avoir un travail qui chaque jour étanche ma soif de découverte, me propose chaque jour des challenges presque aussi beaux que celui de rechercher une particule microscopique inconnues responsable de la cohésion de l'Univers entier.

Et soit capable de provoquer (presque) le même émerveillement.

Voilà pourquoi je trouve ce métier incroyable et cette quête de la particule de Higgs indispensable.



Parce que même si elle n'a jamais été découverte, nous sommes la preuve de son existence.

jeudi 27 mai 2010

Quoi: Astronaute. Où: Là-Haut

Oui, je sais je pouvais pas commencer plus ambitieux.

Et alors?

je veux être ambitieux, sinon je resterai où je suis me contentant sottement de faire mes heures au boulot et rentrer chez moi dans mon 15m2 pour vivre entre 4 murs ou sur un comptoir.

Et pour une première recherche d'aventure, je me dis que je vaux peut-être mieux que ça.

Et franchement, y-a-t-il un autre job dans le monde qui puisse faire autant rêver? (à part assistante de Moyenman?)

Ces gens-là ne sont pas dans la réalité.
ils sont à des millions d'années-lumière de nous.
Ils ont la planète à leurs pieds, seuls dans une immensité d'une telle beauté que je me demande parfois si la seule nature d'être des galaxies et des nébuleuses était que nous puissions les observer et trouver ça beau.

Leur bureau, c'est les étoiles.

la classe.


Il y a quelques mois, L'ESA (L'Agence Spatiale Européenne) recrutait 12 personnes pour devenir les prochains astronautes du futur programme spatial européen.

j'ai posé ma candidature.

Je ne pensais franchement pas être pris face à des gens plus jeunes que moi et titulaires de deux ou trois doctorats en biochimie, physique des fluides et mathématiques appliqués ou face à des cracks de l'Aéronavale et des supers pilotes d'essais, des As de l'Armée de l'Air, mais c'était une façon pour moi de m'ouvrir vers un rêve.

Ma lettre de motivation reposait d'ailleurs sur cette notion de rêve, sur l'opportunité que ce genre de métier avait de faire rêver gratuitement (ou presque si on met de côté les millions d'euros que coûte chaque lancement dans l'espace) toute la planète.

Mais surtout sur le fait qu'en éblouissant ainsi chaque fois avec des images extraordinaire, ce rêve créé par l'activité professionnelle en tant que telle pouvait devenir un moteur de conquêtes au quotidien.

12 hommes et femmes en Europe.

La conquête de l'espace ne doit pas avoir que des vertus scientifiques.

c'est vrai qu'utiliser les conditions particulières de la vie en apesanteur pour tenter des expériences de pharmacologie, de biochimie ou de médecine est une étape extraordinaire dans notre maitrise de la science.

Mais la conquête de l'espace doit avant tout nous rappeler que nous sommes rêveurs.

Que nous sommes plein de foi et d'espoir.

D'où, je pense, la nécessité de garder des programmes spatiaux malgré les restrictions budgétaires drastique que les Etats qui ont une industrie spatiale sont obligés de subir.

Le gêne de l'exploration est ancré dans notre ADN.

Alors, me sachant rêveur, je pars en conquête.

En exploration vers l'inconnu.

Ce sera peut-être le coin de la rue, le coin d'un bar ou les coin opposé de la planète.

Et je me dis, à chaque fois que je vois des images de ces personnes hors de notre monde, Là-Haut, qu'à mon niveau sur un sol parfois précaire, je devrais être capable d'en faire autant.

Après tout, j'ai souvent la tête en l'air.


Il Sera Une Fois...

Il Sera Une Fois un Moyen garçon qui vivra milles aventures.

Il Sera une Fois un Moyen garçon qui aura fini par trouver.

Il Sera Une Fois une vie de Mille et Une nuit, des fééries, peut-être des monstres légendaires et des ponts suspendus.

Il Sera Une Fois un Moyen garçon qui, après maintes recherches, vaines tentatives et faux espoirs, cru vivre quelque chose de chouette.

Oh ce ne sera pas facile pour le Moyen garçon, car des démons intérieurs rôdent encore.

Mais le Moyen garçon se sera battu et aura vaincu.

car le Moyen garçon se savait faible mais s'ignorait certainement malin.
Alors il titubait.
il trébuchait et boitait un peu quand il marchait vers l'aventure.
il tombait souvent aussi, parce que son coeur n'avait pas assez de force.

Mais vous devez savoir que le Moyen garçon n'abandonnerai jamais, et c'est pour ça que cette histoire existera un jour.

Mais comme elle n'existe pas encore, je ne peux pas vous la raconter.

Alors je vais vous raconter des histoires de gens qui aideront, d'une manière ou d'une autre, le Moyen garçon à avance en tombant moins.

Des Histoires merveilleuses, envoûtantes, parfois terrifiantes ou insolite.

des Histoires parfois secrètes ou peu connues.

Des Histoires qui vont, j'en suis persuadé, un jour, me mener à un endroit où je serai heureux...

mercredi 26 mai 2010

L'Aventure

Depuis quelques temps déjà, je me dis que partir à l'étranger me ferais peut-être du bien.

Partir à l'aventure, découvrir un autre métier, une autre culture, une autre vie.

Depuis quelques temps, l'idée de m'installer dans des antipodes ou dans le pays d'en face me trotte légèrement dans la tête.

Alors je me dis qu'il est temps d'en parler.

L'idée ici n'est pas de lancer un compte à rebours inéluctable et tendu comme le décompte d'une bombe atomique dans un épisode de McGyver ou de poser une date limite à laquelle j'aurais disparu, pouf, évanoui dans un nouveau pays.

L'idée, ici est de présenter plutôt des endroits qui pourraient m'intéresser et des métiers que j'aimerais faire un jour ou qui me font rêver.

Car vous le savez, je suis un garçon qui est resté petit et qui aime l'exploration, l'aventure et le mystère...

Alors je vais essayer de partager avec vous, amis lecteurs, ma passion pour toutes ces choses que seul un garçon qui est resté petit et qui aime l'exploration, l'aventure et le mystère peut trouver extraordinaire.

lundi 17 mai 2010

j+8

Voilà, déjà de retour.

Alors je ne vais pas m'épancher, je vais juste vous dire que c'était génial et vous dire que ce blog n'est pas mort.

Il va continuer de vivre, car partir donne envie de repartir.

Et je veux partir maintenant travailler à l'étranger (et normalement, je ne pars pas seul, au contraire, je pars avec une des deux meilleure béquille du monde.)

Donc, je vais proposer régulièrement des métiers pourquoi exotiques ou un peu particuliers. et des destinations qui me botteraient pour vivre l'aventure.

Je soulignerai les points pour et les contre et j'attendrai vos votes.

L'aventure ne fait que commencer, et si Miss-E est toujours OK, je crois qu'on va passer des beaux moments.

dimanche 18 avril 2010

J-6

Je savais que ce périple allait nous faire vivre des émotions incroyables, mais je pensais pas qu'on allait avoir des coups de pression AVANT le départ.

Notre destin est donc suspendu à l'évolution d'un nuage à la con, comme celui des extra-terrestres de Toy Story est suspendu à la grosse pince.

Comme je me doute que tout le monde ne comprendra cette référence pourtant évidente à un classique du cinéma d'animation, je suis super sympa et voici un extrait (tordant) qui vous fera comprendre.




C'est donc avec la même tronche d'ahuri mystique que je tourne mon regard vers les cieux que je vois bleus et que je croise les doigts pour que Samedi prochain, je sois bien dans un avion et pas dans mon appart' à pleurer ma race.

Sur ce site-là, RADARVIRTUEL, on peut suivre presque en temps réel l'évolution de notre nuage adoré au-dessus de nos têtes.

De toute façon, c'est uniquement pour passer le temps dans notre dernière semaine.

Car je sais que Samedi, je me poserai à L.A.

Je le sais car j'ai la foi.
Et c'est bien connu, la foi déplace des nuages.

vendredi 16 avril 2010

J-8

Alors mes amis, vous savez que je nous partons dans 8 jours.

Nous savions que seuls des signes divins pouvaient nous arrêter dans notre quête.

Insolents que nous étions, je crois qu'on va se coller les 7 plaies d'Egypte pour nous empêcher de partir.

ça commence doucement avec des grèves de RER à la con qui durent depuis une semaine et qui rendent plutôt épique le trajet jusque qu'à l'aéroport de Roissy Charles-De-Gaulle.

Un peu comme ça:



c'est dire si c'est confort!!

Ensuite, une fois arrivés (vivants) à l'aéroport, on se dit que rien ne peut empêcher un avion de décoller.

Rien à part une pluie de cendres.

L'Apocalypse, la fin des temps.

Un volcan moisi qui se permet de nous rôter au visage...




Et, là, nous décollons comme des héros de films catastrophe: au dernier moment, parce que ça tombe bien!!!

Et juste au-dessus des USA, nous rencontrons un astéroïde égaré qui nous barre méchamment la route....



Oui, donc il éclaire comme un soleil, fonce comme une balle et explose comme Hiroshima, mais ça tombe bien, on l'évite de peu.

Après un truc comme ça, on se demande si on ne va pas finalement atterrir en Chine, au milieu de la chaîne de l'Himalaya, vu que les plaques tectoniques se seront déplacées de 5600 kilomètres pendant le vol.

parce que ben ça tombe bien.

(tous ces évènements se sont déroulés en à peu près 24h. Je tiens quelque chose pour un chouette film, moi...)

mardi 13 avril 2010

J-11

Ayé nous sommes motorisés.

Nous avons réservé cet élégant véhicule écraseur de crotales qui répond au doux sobriquet de "Chevrolet Equinox".



Parfait pour nous faire rentrer à 5 dedans et pour affronter les pistes sinueuses et terriblement fourbes de la vallée de la mort.

Ceci dit, j'aurai kiffé ça:




pour profiter d'un V8 bien péchu (et bien gourmand) mais bon, il aurait fallu en abandonner un dans le bus.

Alors voila, on a une automobile que pourrait conduire Godzilla pour traverser le désert, taper la frime à LA, jouer les flambeurs à Vegas et les aventuriers à Grand Canyon et arpenter les rues en pente de San Francisco, à la cool, comme Steve McQueen.

La vie est belle...

samedi 10 avril 2010

J-14

A deux semaines du départ, hop, une chanson.

mercredi 7 avril 2010

J-17

LES MOTELS.

Les Motels, c'est chouette.

Apparemment, il y a les super 8 Motels qui ne seraient pas très chers si j'ai bien compris.

Lien , pour ceux qui veulent nous suivre...

et en plus, il y en a (presque) partout.


Agrandir le plan

Alors les motels, aux Etats-Unis d'amérique, c'esrt une institution.

On y trouve de tout.

Des lits vibrants (j'espère qu'on en aura!)

il faut mettre 25cents dans la boite, et hop, on a droit à une séance de massage!



Sinon, il y a aussi des Motels avec des psychopathes.

comme celui-là, qui est très beau, mais qui fait très peur et dont le proprio est complètement entamé.




Les motels, ils seront notre deuxième maison.

Dans 17 jours.

Alors je le fête en chanson.

dimanche 4 avril 2010

J-20

Le Randolph Hearst Castle.

D'abord, il faut savoir que William Randolph Hearst (1863-1951) était un magnat de la presse pas du tout mégalomane qui a inspiré le personnage de Charles Foster Kane à ce pas du tout mégalomane Orson Welles pour son Citizen Kane.

Comme Monsieur Hearst (appelons-le Monsieur, après tout il le valait bien, il dirigeait 28 journaux, a lancé les comics dans les quotidien, dont mon bien-aimé "Mandrake le magicien", que je dévorais gosse chaque semaine dans le "Journal de Mickey", il possédait des stations de radio et des studios de cinéma et, en bon industriel éclairé, était terriblement séduit par cette bonne idée de National-Socialisme quand il participait au rallye de Nuremberg.) n'était pas du tout mégalo, disais-je donc avant d'être interrompu par mon double maléfique et savant, il a décidé de se construire une petite maison sur la côte pacifique, à San Simeon, pour être exact, un chouilla au nord de Los Angeles, assez loin pour ne pas être emmerdé et éviter toutes les tracasseries de la vien en ville (éboueurs, circulation, démarcheurs, poussettes, gosses qui s'amusent à sonner à la porte avant de s'enfuir...) mais assez près pour que des amis comme Cary Grant, Clark Gable, Gary Cooper, Charlie Chaplin, Charles Lindbergh, Joan Crawford, ou Winston Churchill puissent venir en bateau depuis les Marinas de LA, c'est tellement plus sympathique...

Une petite maison vite surnommée le Hearst Castle et qui, sobrement, est constitué comme un palais antique romain, avec 56 chambres à coucher, 61 salles de bains, 19 salons, environ 51 hectares de jardins, piscines d'intérieur et extérieure, à la limite du bassin olympique, courts de tennis, (vous remarquerez le pluriel.) une salle de cinéma à peine plus petite que le théatre du Châtelet, un terrain d'aviation, normal et le plus grand zoo privé du monde.

voilà, vu de loin, ça donne ça: (non, ce n'est pas Disneyland, c'est la maison de ce pas-du-tout-mégalo Randolph Hearst.)



La piscine, sobre:














La Bibliothèque, très tranquille:





Alors nos plus jeunes amis penseront que je vous montre Poudlard, l'école magique de cette grosse tanche endivesque de Harry Potter, et bien pas du tout les enfants!

Voici à quoi ressemblera votre maison quand vous aurez votre Rolex à 50 ans!

(sinon, franchement, c'est que vous avez raté votre vie avec votre pavillon...)

mercredi 31 mars 2010

J-24

Dans ma recherche effrenée de trucs tout bizarre à faire là-bas, je suis tombé sur ce petit site rigolo là:

http://www.weirdca.com/

qui recensent plein d'endroits étranges en Californie.

On apprend plein de trucs géniaux comme le fait que le signe HOLLYWOOD est hanté et rempli d'histoire de fantômes et de suicides ou encore qu'il y a un bateau à demi-enterré dans le désert...

De quoi me (nous?) donner plein d'idées de visites pendant le périple...

mardi 30 mars 2010

J-25

Regarder les étoiles dans le Désert.

Et croiser un voyageur interstellaire, se faire poursuivre par l'armée des Etats-Unis d'Amérique, se cacher dans des cactus, découvrir la preuve d'une existence extra-terrestre, se faire poursuivre par des agents secrets, se cacher dans le désert, se faire poursuivre par des hommes en noir, rencontrer des jolies espionnes russes, se cacher dans des bouteilles de vodka (mais avec classe), et voir le décollage d'un OVNI seront peut-être les quelques péripéties que nous vivrons sur notre route d'aventure.

Parce que 150 km au nord-ouest de Las Vegas, pas loin de la vallée de la mort, il y a un des lieux les plus propice aux fantasmes et aux rêves de la planète.

La ZONE 51.

C'est là:


Agrandir le plan

Et vous savez maintenant que moi, personnellement, j'adore les mystères (surtout si ils sont mystérieux), les trucs bizarres, étranges et même faux, parce que ça met mon imagination en route et ça me fait rêver.

Par exemple quand un petit rigolo lance trop fort son frisbee dans la pampa, moi je pense aussitôt à soucoupe volante...



et c'est rigolo, google maps, ça permet de voir plein de trucs tout bizarre comme ce champ de tests nucléaires:


Agrandir le plan


ou comme... Mais, mais...
Mais, oui, c'est un OVNI, là ici, près de la Zone 51, on voit très bien l'ombre portée au sol!


Agrandir le plan


Mulder, soit fier, Moyen est dans tes pas...

Hop, pour se faire plaisir et se mettre dans l'ambiance...


The X-files Aux frontières du réel generique
envoyé par cib79. - Regardez plus de films, séries et bandes annonces.

lundi 29 mars 2010

J-26

Je me dis que quitte à aller dans l'ouest sauvage et hostile des USA, autant y aller pour risquer sa vie.

Il y a évidemment différentes façons de risquer sa vie.

Soit comme ça:
Attaché comme un crétin à une machine infernale qui tourne comme une toupie 300m au-dessus du sol, et donc de risquer de s'écraser comme un vieux flan.



Soit comme ça:
Transformé en vieille chaussette sale dans une machine à laver de la taille du Kansas.
Noyade.
Moche.



(et pourtant, je rêve de surfer cette merveille...)

Non, moi, je suis un ouf dingo, je risque ma vie en prenant un petit-déjeuner.

Mais pas un petit-déjeuner de nain ou de hippie vegetalien.

Non, un p'tit-dèje qui fout la patate.
comme celui-là par exemple...


ça a franchement l'air trop bon, et rien que de le voir, j'ai toutes mes artères qui se sont bouchées instantanément.

Ah, tout de suite ça fait peur, de voir l'équivalent calorique d'une bombe à hydrogène dans son assiette, non?

On la ramène moins, hein?
Voila ce que c'est de vivre dangereusement.
Voila une activité à haut risque.

Cette merveille visuelle vient d'une chaîne de restaurant qui a l'air super sympathique et qui se nomme merveilleusement aussi Coco's.

Coco's, c'est beau, franchement. Ca fait nom de princesse ou de chef reine de la pâtisserie qui habite dans un pays enchanté où le cholestérol n'existe pas.

Des Coco's, il y en a là: (ce sont tous les jolis petits points roses semblables à des fraise...)


Agrandir le plan

Ben ça tombe bien, ils sont disséminés exactement partout sur notre trajet.
Quelle chance.

J'ai hâte de frôler la mort à coup de pancakes, bacon frit, french toast au beurre, donut noyés de sucre glace et autres mets raffinés que mon palais délicat de rôteur de kro saura apprécier...

mercredi 24 mars 2010

J- 1 mois, fouyouyou!

JE VEUX DEVENIR MILLIONAIRE A LAS VEGAS !!!

Las Vegas, ce sont les casinos.

Las Vegas, c'est casino.

Un de mes films préférés du monde entier avec un des plus beaux générique de l'histoire du cinéma qui vous met tout de suite dans l'ambiance et dans le film...


Casino Vorspann - MyVideo


A Las Vegas, on peut voir les pyramides d'Egypte:



On peut voir Paris:



On peut voir Celine Dion et Tom Jones en concert, on peut voir Elvis et des Experts, bref, à las Vegas, c'est un peu un disneyland pour adultes.

Alors moi, je veux devenir millionnaire.

Du coup, j'ai pas 36 solutions.

Soit je gagne comme ça:



Soit je met un costard rose (qui risque d'être beaucoup moins seyant sur moi que sur Robert DeNiro.) et je me lance dans le grand banditisme, au risque d'entendre House of the Rising Sun en oraison funèbre...




Las Vegas, c'est la ville où n'importe quoi peut arriver.

Et pourquoi pas se marier devant Elvis?

mardi 2 mars 2010

Croiser un ours et voir une cabine téléphonique... !

A J-j’aipasenviedecomptermaisçaserapprochetellementqu’ilseraittempsquej’aillem’acheterdelacrèmesolaire, de notre grand voyage en Californie, nous n’en pouvons plus je crois de rêver du circuit.

Par exemple moi la semaine dernière, j’étais dans un train en partance pour l’ Ouest Est, à la recherche d’or , du cocon familial. Dans mon I-pod, le live du Monterey International Pop Festival de 1967 (je suis définitivement née trop tard….) et sous mes yeux le guide de la Californie…

Depuis la première fois que j'ai ouvert ce guide, j'ai envie de croiser un ours mais là, j’ai aussi appris qu’au nord de San Fransisco, il y a Bodega et Bodega Bay.

Je sais qu’on n’aura pas beaucoup le temps de dépasser San Fransisco.

Mais à Bodega, il y a une école et une cabine téléphonique.

« Ouah ! », me direz vous et vous auriez raison de vous moquez !

Sauf que ce n’est pas n’importe quelle école.

A côté de cette école, il y a un jeu pour enfants, des sortes de cubes imbriqués dans lesquels on peut grimper et faire tout un tas d’acrobatie (moi j’ai toujours appelé ça une cage à poule mais je ne sais pas si c’est le nom officiel…). Bref. Ce jeu dans la cour de l’école, on le voit bien depuis un banc installé devant l’école.

Et par exemple, si on s’assoit sur ce banc, en attendant de pouvoir parler à l’institutrice, on tourne le dos à cette cage à poule. Du coup, si on est assise sur ce banc, un peu nerveuse parce que ce qu’on a à dire à l’institutrice effraie un peu, on ne voit pas les corbeaux qui se posent sur les arrêtes de la cage. D’abord, il n’y en a qu’un ou deux. Puis davantage. Et au bout d’un moment, il y en a tant que même si on ne les voit pas, assise sur notre banc, pas tout à fait tranquille certes, mais bon ça va, on finit par les entendre et on finit par se retourner et on se rend compte qu’on ne voit plus le jeu pour enfant tant il est noir de corbeaux. Alors on court dans l’école.

J’ai oublié de dire que pendant tout ce temps, on entend les enfants chanter une comptine. Et qu’il est des chants pour enfants effrayants. Surtout si des corbeaux s’approchent…

Après c’est la panique. On raconte tout à la maitresse et on évacue l’école mais les corbeaux poursuivent les enfants et la femme blonde. Qui se réfugie dans une cabine téléphonique. Vous voyez que c’est important cette histoire de cabine téléphonique ?

Alors bien sur, les oiseaux sont parfois peints sur la pellicule. Bien sur, le scénario ne tient pas à grand chose (ha cette manie de tout répété 5 fois pour être sur qu’on ait bien compris !). Bien sur le personnage joué par Tippi Hedren est parfois une belle salope froide et antipathique. Mais. Parce que Hitchcock n’est pas la dernière des branques en matière de mise en scène, ses oiseaux on y croit, cette fille on a envie qu’elle s’en sorte et surtout, surtout, on en redemande (alors qu’en voyant le remake de TF1 sobrement intitulé « les corbeaux », on fuit et on rejoint l’avis de tous ses téléspectateurs, incultes puisqu’ils ne citent pas le film initial, mais finalement assez perspicaces quand ils affirment que ce téléfilm en 2 parties (si si !!! quand comprendra-t-on que parfois, + c’est court, + c’est bon !) est une merde).


Mais je m’égare. Et tout ça pour dire qu’en Californie, j’irai bien voir une école, une cabine téléphonique et un café tapissé de photo de tournage…
Parce que je crois que même si nous n'aimons pas tous les 5 le même cinéma, c'est tous pour cette forme de poésie que nous l'aimons...

Le maitre, c'est ici :
http://www.youtube.com/watch?v=0YPrbOxlWwI


La merde, c'est là :
http://www.wat.tv/video/corbeaux-lundi-26-janvier-16q9k_gaf8_.html

(ah oui encore 2 précisions : la psychologie à 20 centimes, ça ne marche pas ici, ils auraient pu s’en passer et ce n’est pas parce que personne ne semble vouloir citer le chef d’œuvre du maître qu’ils n’ont pas carrément copier certaines scènes. Mais le temps fait parfois à l’affaire et en chemin, le charme s’est évaporé…ah là là, née trop tard…)


Voilà, je vous laisse, je vais aller prendre une douche… (mmmh et dire qu’on va dormir en motel !!!)

mardi 16 février 2010

J-67

Je veux visiter le Rock'n Roll Hall of Fame Museum!

Un musée extraordinaire sur l'histoire du rock avec plein d'instruments de musiques, d'archives videos et audios, des objets des lus grandes légendes de la musique de ces 50 dernières années.

Un Disneyland pOur moi entre les expos sur Springsteen et sur les 50 ans de la Motown qui n'attendent que moi.

Un temple.

En plus, il y a des concerts assez souvent, on pourra peut-être en voir un, rêve-je.

Et puis l'émotion de voir ces vieilles guitares qui ont appartenu à des mythes, ces objets, ces partitions...

L'émotion de sentir qu'on entre dans un panthéon.
Un Olympe.

Le Hall of Fame
Comme le MOMA mais avec la guitare de Chuck Berry pour remplacer "La Danse" de Matisse.

En plus l'architecture est apparemment spectaculaire et je vous invite à rejoindre le site du musée ici.

Site du Musée de mes rêves...


L'Océan, les autoroutes, le désert et la légende du Rock.

Quelles vacances, mes amis.

C'était avant que je vois que le Musée se trouve à Cleveland.
Dans l'Ohio.

Depuis, je me suis jeté de ma fenêtre.

samedi 13 février 2010

J-70

Alors là-bas, il y a aussi Monterey.

Monterey, c'est super célèbre pour son festival de musique qui a vu Otis Redding faire un concert historique et Jimi Hendrix rentrer dans la légende de Rock'n Roll en brûlant sa gratte à la fin de sa reprise de Wild Thing.

(Hop, on se regarde ça avec plaisir, c'était du temps où vos parents avaient des cheveux longs.
Ou des cheveux tout court, d'ailleurs...)



Ce festival de joyeux drogués Hippies verra aussi les Mamas and the Papas (et leur California Dreamin') Buffalo Springfield, le premier groupe de Neil "The Loner" Young et plein d'autres artistes fort fréquentables.



Mais je veux aller à Monterey pour une autre raison.

Je rappelle donc que Monterey, c'est là:


Agrandir le plan

C'est dans une baie face au grand Pacifique.
Et à Monterey, on peut voir les baleines.

Et moi, je veux voir les Baleines.

Parce que déjà, elles étaient là avant moi et c'est pas sûr qu'elles soient là après.
Elles ne seront jamais dans un zoo à la con ou un aquarium crade. Elles sont trop classes pour ça.

Et voir ces animaux gigantesques qui évoluent dans l'eau avec la grâce de Noureïev, ben moi ça me fait pleurer.

Parce que je n'aurais jamais leur grâce, déjà.

Et aussi parce que les Baleines, ça me rappelle quand même que je ne suis qu'un pêt de dinosaure perdu sur un caillou et que mon espèce, bientôt réduite à l'état de rôt galactique (oui, je suis très dans la flatulence en ce moment.) a encore un tas de trucs à apprendre sur celles qu'elle détruit.

Et ça me fait pleurer parce que c'est beau, un peu magique et flippant quand même, c'est impressionnant et c'est re-beau.

Et franchement, je trouve ça idiot de faire disparaitre les Baleines, c'est encore une raison de pleurer pour des choses qui ne sont pas tristes en moins.

mercredi 3 février 2010

J-80

Bon, ça fait longtemps que je vous ai pas donné de nouvelles sur les préparatifs, je sais , mais je vous avoue que je comptais quand même un peu sur mes compagnons de voyage pour partager des choses à eux.

Tant pis, subissez des choses à moi.

Parlons un peu des distances.

Puisque nous allons faire des vacances itinérantes et voyager en automobile, j'ai commencé à regarder les distances que nous allions devoir parcourir pour rejoindre les endroits que nous voulons visiter.

Alors d'abord, faut que vous sachiez que pour moi, faire les 300 km qui séparent Paname de Toul-c'est-Cool, c'est déjà une aventure.

Une fois, j'ai fait tout seul et en une journée les 900bornes qu'il y a entre Toul et Brest.

J'avais adoré.

J'étais parti le matin comme si j'allais faire des courses et j'arrivais 8h plus tard face à l'Atlantique.

Alors pensez donc, quelques Miles en me font pas peur.

Bon, déjà, on va aller de Los Angeles à San Francisco.
En regardant sur une carte je vois que c'est à côté.
Hop, pas de problème, en 3 heures on y est, d'après mes calculs de GPS humain.

En plus, cette petite route (la Highway 1 -classe-) m'a l'air sympathique pour rouler le museau au vent salé.

Il y a 660 kms.

Bon, je suis un GPS déréglé, il y en a pour 8 à 10h.

Très bien.

Ensuite, de San Francisco, nous irons dans les parcs nationaux.

Sequoia Park, par exemple...

620 kms depuis San Francisco.

Bon la vallée de la mort est à côté

(seulement 480 Kms depuis Los Angeles.)

Ensuite on rejoindra las Vegas, 440 Km depuis Sequoia Park

le Grand Canyon, 440 km depuis Las Vegas.

Puis du grand Canyon, on repassera par la vallée de la mort (je pense) pour rejoindre Los Angeles.

Donc 668 Km du grand canyon jusque la Vallée de la Mort.

Puis, 464 Km entre la Vallée de la Mort (si on en sort vivants) et Los Angeles.

Ce qui nous fait un total de... je retiens 2, plus troifoisept moins 8 plus 5 : 3500 km (à la louche, hein) en 14 jours.

Mais en prenant les routes les plus droites et les plus rapides à chaque fois.

on est quand même du genre à se perdre flâner, donc on risque de faire pas mal de zig-zags.

Ben oui, on va visiter.

Bon en gros, 270 kilomètres par jour.
Je suis déjà en train de préparer des compiles à écouter dans la voiture.

Ah, mon Schtroumpf Gardien me dit qu'il ne faut pas compter en distance, mais en temps.

Va falloir se trouver du temps pour marcher.




















Et du coup, ça me donne envie de revoir Drive, ce super épisode de la saison 6 d'X-files, qui propose une version SF de Speed, avec Mulder à la place de Keanu Reeves et un pôv'type dans le rôle de la bombe.





X-files Trailer: 6x02 DRIVE
envoyé par Chanterelle25. - Regardez des web séries et des films.

dimanche 24 janvier 2010

J-90

J'adore le Mystère.

Je suis fan de toutes les bizarreries possible, les trucs pseudo-surnaturels et la moindre étrangeté attire mon attention.

Déjà le mystère mystérieux de la Schtroumpfette (ceux qui ne comprennent pas, je vous invite sur mon blog de la chanson du jour et de rechercher Grognon de Peyo...) me rend tout fou mais alors le mystère des rochers qui se déplacent de la vallée de la mort, ça me rend dinguo.

Dans la vallée de la mort, il y a une anomalie géologique.

Un évènement que les géologues n'arrivent pas à expliquer.

Il y a des rochers qui se déplacent tout seuls.

Si, si je vous jure, regardez les photos:








 








Alors je sens bien deux pépés farceurs derrière ce coup-là.

On parle aussi de phénomènes de glissement dûs à la glace qui se forme la nuit sur le plateau où se produisent ces phénomène et qui, combinée au vent très fort -il peut monter jusque 145km/h- déplacent lentement ces cailloux sur plusieurs mètres.

Mouais.

Je préfère imaginer des expériences secrètes de l'armée américaine, de la magie, des rituels sacrés ou des extra-terrestres.

Parce que le désert est un fantasme pour moi.
Une terre incroyable.

Une terre de mystères.