dimanche 18 avril 2010

J-6

Je savais que ce périple allait nous faire vivre des émotions incroyables, mais je pensais pas qu'on allait avoir des coups de pression AVANT le départ.

Notre destin est donc suspendu à l'évolution d'un nuage à la con, comme celui des extra-terrestres de Toy Story est suspendu à la grosse pince.

Comme je me doute que tout le monde ne comprendra cette référence pourtant évidente à un classique du cinéma d'animation, je suis super sympa et voici un extrait (tordant) qui vous fera comprendre.




C'est donc avec la même tronche d'ahuri mystique que je tourne mon regard vers les cieux que je vois bleus et que je croise les doigts pour que Samedi prochain, je sois bien dans un avion et pas dans mon appart' à pleurer ma race.

Sur ce site-là, RADARVIRTUEL, on peut suivre presque en temps réel l'évolution de notre nuage adoré au-dessus de nos têtes.

De toute façon, c'est uniquement pour passer le temps dans notre dernière semaine.

Car je sais que Samedi, je me poserai à L.A.

Je le sais car j'ai la foi.
Et c'est bien connu, la foi déplace des nuages.

vendredi 16 avril 2010

J-8

Alors mes amis, vous savez que je nous partons dans 8 jours.

Nous savions que seuls des signes divins pouvaient nous arrêter dans notre quête.

Insolents que nous étions, je crois qu'on va se coller les 7 plaies d'Egypte pour nous empêcher de partir.

ça commence doucement avec des grèves de RER à la con qui durent depuis une semaine et qui rendent plutôt épique le trajet jusque qu'à l'aéroport de Roissy Charles-De-Gaulle.

Un peu comme ça:



c'est dire si c'est confort!!

Ensuite, une fois arrivés (vivants) à l'aéroport, on se dit que rien ne peut empêcher un avion de décoller.

Rien à part une pluie de cendres.

L'Apocalypse, la fin des temps.

Un volcan moisi qui se permet de nous rôter au visage...




Et, là, nous décollons comme des héros de films catastrophe: au dernier moment, parce que ça tombe bien!!!

Et juste au-dessus des USA, nous rencontrons un astéroïde égaré qui nous barre méchamment la route....



Oui, donc il éclaire comme un soleil, fonce comme une balle et explose comme Hiroshima, mais ça tombe bien, on l'évite de peu.

Après un truc comme ça, on se demande si on ne va pas finalement atterrir en Chine, au milieu de la chaîne de l'Himalaya, vu que les plaques tectoniques se seront déplacées de 5600 kilomètres pendant le vol.

parce que ben ça tombe bien.

(tous ces évènements se sont déroulés en à peu près 24h. Je tiens quelque chose pour un chouette film, moi...)

mardi 13 avril 2010

J-11

Ayé nous sommes motorisés.

Nous avons réservé cet élégant véhicule écraseur de crotales qui répond au doux sobriquet de "Chevrolet Equinox".



Parfait pour nous faire rentrer à 5 dedans et pour affronter les pistes sinueuses et terriblement fourbes de la vallée de la mort.

Ceci dit, j'aurai kiffé ça:




pour profiter d'un V8 bien péchu (et bien gourmand) mais bon, il aurait fallu en abandonner un dans le bus.

Alors voila, on a une automobile que pourrait conduire Godzilla pour traverser le désert, taper la frime à LA, jouer les flambeurs à Vegas et les aventuriers à Grand Canyon et arpenter les rues en pente de San Francisco, à la cool, comme Steve McQueen.

La vie est belle...

samedi 10 avril 2010

J-14

A deux semaines du départ, hop, une chanson.

mercredi 7 avril 2010

J-17

LES MOTELS.

Les Motels, c'est chouette.

Apparemment, il y a les super 8 Motels qui ne seraient pas très chers si j'ai bien compris.

Lien , pour ceux qui veulent nous suivre...

et en plus, il y en a (presque) partout.


Agrandir le plan

Alors les motels, aux Etats-Unis d'amérique, c'esrt une institution.

On y trouve de tout.

Des lits vibrants (j'espère qu'on en aura!)

il faut mettre 25cents dans la boite, et hop, on a droit à une séance de massage!



Sinon, il y a aussi des Motels avec des psychopathes.

comme celui-là, qui est très beau, mais qui fait très peur et dont le proprio est complètement entamé.




Les motels, ils seront notre deuxième maison.

Dans 17 jours.

Alors je le fête en chanson.

dimanche 4 avril 2010

J-20

Le Randolph Hearst Castle.

D'abord, il faut savoir que William Randolph Hearst (1863-1951) était un magnat de la presse pas du tout mégalomane qui a inspiré le personnage de Charles Foster Kane à ce pas du tout mégalomane Orson Welles pour son Citizen Kane.

Comme Monsieur Hearst (appelons-le Monsieur, après tout il le valait bien, il dirigeait 28 journaux, a lancé les comics dans les quotidien, dont mon bien-aimé "Mandrake le magicien", que je dévorais gosse chaque semaine dans le "Journal de Mickey", il possédait des stations de radio et des studios de cinéma et, en bon industriel éclairé, était terriblement séduit par cette bonne idée de National-Socialisme quand il participait au rallye de Nuremberg.) n'était pas du tout mégalo, disais-je donc avant d'être interrompu par mon double maléfique et savant, il a décidé de se construire une petite maison sur la côte pacifique, à San Simeon, pour être exact, un chouilla au nord de Los Angeles, assez loin pour ne pas être emmerdé et éviter toutes les tracasseries de la vien en ville (éboueurs, circulation, démarcheurs, poussettes, gosses qui s'amusent à sonner à la porte avant de s'enfuir...) mais assez près pour que des amis comme Cary Grant, Clark Gable, Gary Cooper, Charlie Chaplin, Charles Lindbergh, Joan Crawford, ou Winston Churchill puissent venir en bateau depuis les Marinas de LA, c'est tellement plus sympathique...

Une petite maison vite surnommée le Hearst Castle et qui, sobrement, est constitué comme un palais antique romain, avec 56 chambres à coucher, 61 salles de bains, 19 salons, environ 51 hectares de jardins, piscines d'intérieur et extérieure, à la limite du bassin olympique, courts de tennis, (vous remarquerez le pluriel.) une salle de cinéma à peine plus petite que le théatre du Châtelet, un terrain d'aviation, normal et le plus grand zoo privé du monde.

voilà, vu de loin, ça donne ça: (non, ce n'est pas Disneyland, c'est la maison de ce pas-du-tout-mégalo Randolph Hearst.)



La piscine, sobre:














La Bibliothèque, très tranquille:





Alors nos plus jeunes amis penseront que je vous montre Poudlard, l'école magique de cette grosse tanche endivesque de Harry Potter, et bien pas du tout les enfants!

Voici à quoi ressemblera votre maison quand vous aurez votre Rolex à 50 ans!

(sinon, franchement, c'est que vous avez raté votre vie avec votre pavillon...)